6 avril 2002 - 31 octobre 2002
L’exposition est consacrée aux baignades à Paris et en banlieue jusqu’à leur interdiction en raison de la pollution des eaux en 1970.
Elle en établit une typologie, tant physique que sociale, et étudie leurs liens avec la vie quotidienne. Dès l’Ancien Régime, des baignades sauvages dans la Marne et la Seine sont mentionnées. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, des équipements souvent rudimentaires mais surveillés apparaissent.
Au début du XXe siècle, on imite la côte normande en installant des plages parfois agrémentées de sable importé comme à Gournay-sur-Marne, Le Petit Deauville. A Nogent, la baignade de l’Union des Sauveteurs de la Marne est particulièrement renommée. Les baignades s’améliorent, on construit des petits bains dans la rivière, des terrains de jeux sur la rive, des solariums... À partir de 1930, elles connaissent un essor important : celle de Maisons-Alfort compte 252 cabines et peut accueillir plus de 4 000 baigneurs. Jusqu’à la fermeture des baignades, une grande majorité des franciliens aura appris à nager dans la Marne, l’Oise et la Seine.