22 mai 2004 - 31 octobre 2004
Histoire de nos eaux buvables
Pendant des siècles, les habitants des villages de l’actuel Val-de-Marne ont tiré l’eau dans la Marne, ou dans les puits des cours de ferme. Avec l’apparition au XIXe siècle de la machine à vapeur, les premières installations dédiées à l’eau sont réalisées. C’est le cas à Nogent dès 1835, où une Compagnie des Eaux de la Marne pompait l’eau près du port, pour l’acheminer dans des réservoirs placés dans les hauteurs du relief et qui desservaient, non seulement Nogent, mais également Fontenay, Vincennes et Montreuil…
L’eau n’était pas encore filtrée et c’est après l’épidémie de choléra de 1891 que le Conseil Général de la Seine imposa aux différentes compagnies l’obligation de fournir une eau filtrée. Dans de grands bassins filtrants, l’eau passe à travers des couches de sable qui la purifient. Vues du ciel, les usines construites alors ressemblaient à des… rizières.
Dès le début du XXe siècle, on s’interroge également sur ce que sera la consommation d’eau en l’an 2000 ! Comme on ne pouvait, faute de place, envisager d’agrandir encore les bassins filtrants, on imagina de collecter vers l’Ile-de-France des eaux captées dans le Val-de-Loire, près de Nevers. Dans la seconde moitié du XXe siècle, de nouvelles technologies de traitement de l’eau apparaissent : les bassins de la fin du XIXe siècle laissent place aux unités de production qui permettent, à notre robinet, de boire l’eau de la Marne et de la Seine.
Documents anciens, affiches et photographies, nombreux schémas.
Pour les petits, un parcours de l’eau double l’exposition suivie par papa et maman.